11 avril 2018
La période des semis est largement boulversée par le climat peu favorable. Les dates de semence sont repoussées et le retard est présent chez beaucoup d agriculteurs.
Les semis de printemps auraient dû débuter au mois de mars, cependant de nombreux agriculteurs rencontrent des difficultés à leur réalisation.
Les conséquences d’une météo capricieuse
En effet, les conditions météorologiques de cet hiver et de ce début de printemps n’ont pas été simples. Les différents et importants écarts de météo ont entrainé le retard des semis de printemps dans de nombreuses régions.
D’après le sondage effectué entre le 27 mars et le 3 avril, par TERRE-NET, 43.7% des agriculteurs n’avaient pas commencé leurs semis. (Source : TERRE-NET)
Toujours d’après cet article, 28.3% étaient en retard, 14.2 % étaient dans les temps et seulement 4.4% étaient en avance. De plus, 9.3% ont décidé de changer leurs cultures.
Ces pourcentages montrent bien la difficulté de cette année à effectuer les semis de printemps.
Des semis tardifs peuvent avoir des conséquences assez conséquentes sur vos cultures comme un rendement moins important et un risque d’exposition aux insectes plus élevé.
De plus, le risque de stress hydrique ou thermique est plus important.
- Le stress hydrique arrête de manière précoce la floraison de votre culture. Le nombre de graines sera donc limité. De plus, la maturation de votre culture sera beaucoup plus rapide
- Une chaleur excessive peut provoquer des coulures voire un arrêt total de la floraison si cette chaleur est trop importante.
De ce fait, plusieurs délais sont repoussés afin d’avoir des conditions climatiques plus clémentes pour effectuer les semis (ex : les semis de pois chiche sont repoussés jusqu’au 15 avril selon l’institut Terres Inovia). Il est important de s’imposer une date limite de semis selon :
- Le type de culture
- L’état et le type du sol
- La possibilité d’irrigation
- Les prévisions météorologiques.
En effet, certaines cultures sont plus sensibles que d’autres à la météo et au retard de la semence. Selon votre région (régions chaudes, froides, avec des plaines, en altitudes …), la date limite de semence varie également.
Quelles solutions pour pallier à des semis tardifs
Afin d’éviter une perte trop conséquente, l’une des solutions consiste à adapter le choix de la variété de votre culture selon la météo à venir et selon les propriétés de cette variété.
En effet, plusieurs notes sont attribuées aux différentes variétés : la note de froid, la note d’alternativité et la note de de précocité.
En cas de semis tardifs, il est donc préférable d’utiliser une variété dont la relance est rapide afin de ne pas trop retarder le cycle dans le temps.
L’augmentation de la densité semée notamment pour les céréales est une autre solution. Cependant elle est à limiter car selon votre type de culture, une hausse de la densité n’aura aucuns effets positifs, c’est même l’effet inverse qui peut se produire. Dans le cas des cultures protéagineuses, elle peut entrainer le développement de maladies surtout si le printemps reste humide.
Pour finir, il ne sert à rien de semer si les conditions météorologiques ne sont pas adaptées à la culture choisie.
Il vaut mieux attendre voire reporter ou même annuler votre semence plutôt que de l’effectuer dans de mauvaises conditions.
Les solutions sont donc minimes et dépendent toujours du même facteur qui reste imprévisible et involontaire : la météo.
Selon votre région celle-ci aura plus ou moins de conséquences sur vos cultures suite à un semis tardif, nécessitant ou non ces solutions.
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